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1983. Avis de beau temps pour la Culture.

Exigence et engagement sont de rigueur, du moins aux prémices.

Maurice Fleuret, un des chefs d’orchestres de la nouvelle politique d’Etat ambitionne une diffusion de la musique contemporaine au-delà des cercles parisiens.

Il faut concevoir de nouveaux outils. L’Ensemble Alternance en est. Répertoire et créations sont à l’ordre du jour en région. Celles de John Cage et Franco Donatoni le propulsent du régional à l’international.

Ce qui devait être éphémère s’inscrit dans le temps. 1998 sonne la reformulation du projet. 2023 celle des 40 ans.

L’affaire n’est pas le fait d’un seul mais d’une équipe conjuguant hautes compétences, passion, exigence et curiosité. Un ciment gage non d’éternité, mais de solidité.


Ce qui compte ne peut pas toujours être compté et ce qui peut être compté ne compte pas forcément (A. Einstein).
Foin de statistiques. Le mesurable n’est pas de notre projet : il s’agit de création, partagée par une communauté de personnes douées d’une oreille créatrice, exigeante et tendue dans une même direction vers un avenir à inventer.


Dans le trouble d’aujourd’hui où les choses secondaires deviennent primaires, puisons dans l’humour grinçant de John Cage,: La situation étant désespérée, tout est maintenant possible… .

Vivons notre époque et continuons de nous consacrer à un art astronomique (K. Stockhausen), qui nous fasse rêver.


No hay caminos, hay que caminar... Il n’y a pas de chemin, il faut marcher...(Luigi Nono)

Marchons ...de concert



Jean-Luc Menet